Depuis toujours, l'homme regarde le ciel et se demande qu'est-ce qu'il peut bien exister là-haut, sommes-nous seuls, quelles sont donc les conditions de l'éclosion de la vie, et pourraient-elles se retrouver ailleurs ?
Pourrait-il exister quelque part d'autres terre abritant d'autres civilisation avancées pourvues d'êtres intelligents ?
Ce sont de vieilles questions que se pose l'humanité depuis qu'elle regarde les étoiles.
En dehors de la simple curiosité scientifique et en dépit des aspirations romanesques et de l'imagination des auteurs de science fiction, aucun indice ne nous permet d'affirmer que la vie telle que nous la connaissons existe ailleurs que sur Terre.
Certes il est parfaitement plausible d'imaginer d'autres systèmes solaires qui ressembleraient au nôtre, ou pas, avec des planètes, peut être habitables, peut-être même avec une forme de vie sur certaines d'entre elles, mais à ce jour, nous n'en savons rien.
Le seul endroit dans tout l'univers observable où nous sommes sûrs que la vie soit apparue, c'est la planète Terre.
Bien sûr, parmi les milliers de milliers de planètes que compte l'univers, il est possible qu'il s'en trouvent quelques unes capables d'abriter une forme de vie ; peut-être même que ces hypothétiques planètes n'auraient rien de comparable à la nôtre, et que la vie qu'elles abriteraient ne ressemblerait en rien à celle qui s'est développée sur Terre.
En allant bien au-delà des limites de notre imagination, il pourrait tout à fait exister de curieuses créatures, sur des planètes bizarres, sous d'étranges soleils.
Cependant, jusqu'à preuve du contraire, la Terre est probablement unique et c'est la seule planète qui a rassemblé toutes les conditions nécessaires pour que la vie apparaisse telle qu'on la connaît.
Partant du principe que notre présence dans l'univers n'est pas le fruit d'évènements purement aléatoires, et afin de comprendre le développement de ce miracle qui est le nôtre, les scientifiques se son lancés dans l'observation minutieuse de l'espace.
La connaissance du cosmos s'est construite à travers des siècles d'observation de la voute céleste à l’œil nu ;
puis avec des instruments de mesure d'abord rudimentaires et de plus en plus perfectionnés ;
puis par d'innombrables travaux de recherches théoriques dans de nombreux domaines, notamment l'astrologie, la physique, la géologie, la chimie, les mathématiques.
Mais aussi plus récemment, grâce à l'utilisation d'immenses télescopes, l'envoi de nombreuses sondes d'observation, ballons sondes, navettes ou autres engins spatiaux.
Les nouvelles technologies élargissent sans cesse les champs d'exploration et notre connaissance du cosmos ; elles permettent aux scientifiques de capter des signaux d'un univers invisible dont l'âge, la chaleur, la taille et la violence côtoient l'inconcevables.
L'astronomie contemporaine nous apprend la réalité du cosmos et de son évolution depuis 13,8 milliards d'années.
L'homme a toujours été convaincu que cette réalité a un sens, et la science traque les preuves de cette cohérence.
La quête de ce sens a fait progresser notre connaissance scientifique du cosmos,tout en générant de nombreuses interrogations philosophiques et religieuses.
Pour autant, même si d'un point de vue scientifique nous en savons plus que les précédentes générations, des questions fondamentales restent un mystère et de chaque découverte découlent de nombreux pourquoi.
L'étourdissante étendue de l’Univers rend quasi impossible la lecture des grandes distances par notre système métrique usuel.
L’astronomie utilise ses propres unités de mesure très spécifiques, essentiellement, le parsec (pc), l’unité astronomique, (ua), l'année-lumière, (a l).
Le parsec, (PC),
c'est l’unité la plus utilisée par les astronomes.
Un parsec équivaut à 30 856 milliards 775 800 000 kilomètres.
Également souvent utilisé, le kilo parsec, symbolisé par (KPC), vaut mille PC.
Le diamètre de la voie lactée, notre galaxie, est de 25 KPC, soit vingt-cinq mille PC.
L’unité astronomique, (UA),
Une unité astronomique représente la distance moyenne de la Terre au Soleil ;
elle est de 149 597 870,700 kilomètres.
Elle est principalement utilisée pour exprimer les distances entre les objets célestes du Système solaire, et plus largement pour d'autres systèmes planétaires.
L’année-lumière, (AL),
c'est la distance parcourue par la lumière en un an ; c’est donc bien une unité de longueur et non de temps.
La vitesse de la lumière, (près de 300 000 kilomètres par seconde), est la vitesse la plus élevée connue aujourd'hui ; les scientifiques pensent même qu’il est physiquement impossible d’aller plus vite.
en kilomètre, une année lumière est égale à:
300 000 fois 60 secondes, fois 60 minutes, fois 24 heures, fois 365 jours, égale environ 9 460 milliards 528 000 000 de kilomètres, ou encore 63 241 UA.