Par définition, le terme univers représente tout se qui existe, c'est-à-dire l'ensemble des corps célestes allant des poussières de matières aux étoiles.
Il est un tout, il n'a pas d'autour, il n'y a rien à part lui.
Ces corps célestes sont organisés en système planétaire, nuage interstellaire, galaxie, amas de galaxies, superamas de galaxies, et obéissent à un certains nombres de lois.
La discipline qui étudie et observe l'univers d'un point de vue scientifique est la cosmologie ;
la cosmogonie, elle, fonde sa théorie de la création de l'Univers sur des bases philosophiques et religieuses.
L'univers serait apparu après être sorti d'une période dite ère de Planck, il y a 13,8 milliards d'années, suite à une soudaine et violente expansion survenue au sein d'une soupe de particules élémentaires extrêmement chaude et dense, et son histoire est celle de la matière qui s'organise.
Quand l'Univers se dilate, il ne s'élargit pas pour remplir un vide plus grand que lui mais il crée l'espace qu'il occupe ;
pour autant, cette expansion ne s'applique qu'aux objets célestes qui ne sont pas reliés par la force de gravitation ; la force gravitationnelle à l'intérieur d'une galaxie est plus importante que les forces d'expansion qui s'exercent à l'extérieur, de ce fait, l'expansion de l'univers n'affecte pas par exemple notre système solaire.
Bien que grâce à de nombreux outils, notamment les ballons-sondes, sondes spatiales, radiotélescopes, la cosmologie à pu étudier l'univers observable et ainsi renforcer ses connaissances, il reste néanmoins de nombreuses questions fondamentales sur les forces qui ont déclenché l'expansion, sur la taille de l'univers, sur ce qu'il y avait avant, si il est unique ou pas, si il est infini ou pas ?
En effet, aucune donnée scientifique ne permet d'affirmer que l'Univers est fini ou infini ; sachant que si il est infini, il l'a toujours été.
On estime que le diamètre de l'Univers pourrait être de 100 milliards d'années lumière ; toutefois, il est possible qu'il ne soit en réalité qu'une infime partie d’un Univers bien plus vaste.
L'univers contient environ 100 milliards de galaxies, organisées en amas et superamas de galaxies, et abritant chacune des milliards d'étoiles.
Selon certains scientifiques notre univers serait le reliquat de l'effondrement d'un univers plus ancien, supposant un cycle éternel d'univers se dilatant et s'effondrant tour à tour.
Le nôtre n'étant peut-être qu'un parmi d'autres univers plus vastes, situés pour certains dans des dimensions inconnues, avec la possibilité qu'il se produise des Big Bang de ci de là.
Durant les 380 000 premières années après le bang, la chaleur est telle, (plusieurs milliards de degrés), qu'elle fait éclater les atomes et libère les constituants élémentaires de la matière, de minuscules particules appelés quark, si petits et de vitesse de déplacement tellement rapide, qu'il est difficile de les observer.
L'univers est alors une gigantesque soupe de quark appelée plasma, qui grouille de minuscules particules élémentaires en inter action.
À mesure que cette soupe se refroidit, les quark s'assemblent trois par trois pour former des protons et des neutrons, puis les protons et les neutrons constituent les premiers noyaux atomiques.
Environ 380 000 ans après le Bang, l’Univers est encore mille fois plus chaud et un milliard de fois plus dense qu’aujourd’hui.
Les étoiles et les galaxies n’existent pas encore ; cependant il se dilate toujours et il se refroidit, ce qui engendre deux phénomènes fondamentaux.
La baisse de la température du plasma provoque l'assemblage des électrons libres avec les noyaux atomiques reformant ainsi des atomes.
À ce stade il n’est pas possible d'assembler des noyaux atomiques lourds plus gros que le lithium ; seuls les noyaux d’hydrogène, d’hélium et de lithium sont produits ; cette phase est appelée recombinaison.
Cette recombinaison couplée à l'expansion entraine la diminution de la densité, laquelle favorise la circulation des photons, c'est le découplage entre matière et rayonnement.
C'est depuis cette époque que nous pouvons observer la lueur du fond diffus cosmologique, qui n’est pas l’époque du Big Bang lui-même, mais une sorte d’écho lumineux de cette phase chaude de l’histoire de l’Univers.
Du fait de sa densité élevée, l’Univers primordial est opaque au rayonnement et constitue le début de l'inconnu, nous empêchant de voir au-delà.
Scruter les limites du Cosmos correspond à rechercher une lointaine lueur décalé dans le passé du temps qu'il a fallu à la lumière pour parcourir la distance séparant l'observateur du phénomène observé.
Ainsi, les limites de l'Univers observable correspondent aux lieux les plus lointains de l'Univers pour lesquels la lumière a mis moins de 13,8 milliards d'années à nous parvenir.
L’observation du fond diffus cosmologique nous indique que son rayonnement est extraordinairement isotrope, car les écarts de température ne varient guère plus d’un cent-millième de degré, ce qui mène à penser que le Big Bang s'est produit de façon remarquablement homogène.
En moins d'une minute l'Univers a atteint une dimension d'un million de milliard de kilomètres, il se dilate toujours à une vitesse vertigineuse, à une température de 10 milliards de degrés.
En 3 minutes, 98% de toute la matière du cosmos ont été produits.
au cours des 200 millions d'années qui suivent les étoiles se forment, un milliard d'années plus tard, les galaxies apparaissent y compris la voie lactée.
Plus de 9 milliards après le Big Bang la Terre se forme, et environ 13 milliards 600 millions d'années après le Big Bang, l'homme apparaît sur terre.
Dans un lointain passé l'univers était extraordinairement chaud, dense, lumineux et chaotique ;
aujourd'hui, l'Univers est très froid, -270°C ;
il est peu dense, environ 10 atomes par mètre cube ;
il est presque totalement sombre sauf dans l'environnement proche des étoiles ;
enfin, il est admirablement structuré.
Notre Univers continue de se dilater, et on peut penser qu'un jour, il ne sera plus qu'une étendue glaciale et désertique ;
les étoiles s'éteindront une à une faute de carburant et leurs noyaux imploseront ;
les galaxies se désintégreront et le cosmos ne sera plus qu'une immensité de poussières de matière qui erreront dans un espace toujours en expansion.
dans cet état de néant à la fois infiniment grand et petit il se pourrait qu'un effondrement provoque la naissance d'un autre Univers.
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